Explorez la puissance des méthodes de lutte biologique. Apprenez à gérer les nuisibles naturellement en utilisant des organismes utiles pour une planète plus saine et une agriculture durable.
Lutte antiparasitaire naturelle : Méthodes de gestion biologique pour un monde durable
À une époque de sensibilisation environnementale croissante et d'inquiétude face aux impacts négatifs des pesticides de synthèse, la lutte biologique contre les nuisibles s'impose comme une approche vitale et durable de la gestion des ravageurs. Cette méthode exploite la puissance de la nature elle-même, en utilisant des organismes utiles pour réguler les populations de nuisibles. Contrairement aux méthodes conventionnelles qui reposent sur des interventions chimiques, la lutte biologique offre une solution plus écologique et à long terme, contribuant à des écosystèmes plus sains et à des systèmes de production alimentaire plus sûrs à travers le monde. Ce guide complet explore les principes, les méthodes, les avantages et les défis de la lutte biologique, fournissant des informations pratiques tant pour les professionnels que pour les passionnés cherchant à adopter des pratiques plus durables.
Qu'est-ce que la lutte biologique contre les nuisibles ?
La lutte biologique contre les nuisibles, également connue sous le nom de biocontrôle, est l'utilisation d'organismes vivants pour supprimer les populations de ravageurs. Ces organismes, appelés agents de biocontrôle, comprennent des prédateurs, des parasitoïdes, des pathogènes et des compétiteurs. L'objectif principal de la lutte biologique est de réduire le nombre de nuisibles à des niveaux acceptables, les empêchant de causer des dommages économiques ou de présenter des risques pour la santé, tout en minimisant les dommages à l'environnement et aux organismes non ciblés.
Principes clés de la lutte biologique
- Conservation : Protéger et renforcer les populations existantes d'ennemis naturels déjà présents dans l'environnement.
- Augmentation : Compléter les populations d'ennemis naturels existantes en libérant des individus supplémentaires, soit périodiquement, soit par inondation.
- Importation (Lutte biologique classique) : Introduire des ennemis naturels de la région d'origine du nuisible dans une nouvelle zone où le nuisible s'est établi sans ses contrôles naturels.
Types d'agents de biocontrôle
L'efficacité de la lutte biologique dépend en grande partie de la sélection et de l'application minutieuses d'agents de biocontrôle appropriés. Ces agents peuvent être globalement classés dans les catégories suivantes :
Prédateurs
Les prédateurs sont des organismes qui tuent et consomment plusieurs proies au cours de leur vie. Ils jouent un rôle important dans la régulation des populations de nuisibles dans divers écosystèmes.
Exemples :
- Coccinelles (Coccinellidae) : Les coccinelles sont de voraces prédateurs de pucerons, de cochenilles farineuses, de tétranyques et d'autres insectes à corps mou. Elles sont largement utilisées dans les jardins, les serres et les champs agricoles du monde entier. Par exemple, dans de nombreux pays européens, le lâcher de coccinelles est une pratique courante en agriculture biologique pour lutter contre les infestations de pucerons sur des cultures comme les légumes et les fruits.
- Chrysopes (Chrysopidae) : Les larves de chrysopes sont des prédateurs efficaces des pucerons, des thrips, des aleurodes et d'autres petits insectes. Elles sont disponibles dans le commerce et peuvent être lâchées dans les serres et les jardins pour contrôler un large éventail de nuisibles. En Amérique du Nord, les chrysopes sont souvent utilisées dans les programmes de gestion intégrée des ravageurs (GIR) dans les vergers et les vignobles.
- Acariens prédateurs (Phytoseiidae) : Ces acariens sont des prédateurs spécialisés des tétranyques et d'autres acariens phytophages. Ils sont couramment utilisés dans les serres et les pépinières pour contrôler les infestations d'acariens sur les plantes ornementales et les cultures. Par exemple, aux Pays-Bas, les acariens prédateurs sont largement utilisés en horticulture sous serre pour gérer les tétranyques sur des cultures comme les tomates et les concombres.
- Carabes (Carabidae) : Ces coléoptères sont d'importants prédateurs d'insectes du sol et de graines de mauvaises herbes. Ils peuvent aider à contrôler les nuisibles dans les champs agricoles et les jardins. En Australie, les carabes sont étudiés pour leur potentiel à contrôler les graines de mauvaises herbes dans les cultures de blé et d'autres céréales.
Parasitoïdes
Les parasitoïdes sont des insectes qui pondent leurs œufs dans ou sur d'autres insectes (l'hôte). Les larves de parasitoïdes se développent à l'intérieur de l'hôte, le tuant finalement. Les parasitoïdes sont très spécialisés et ciblent souvent des espèces de nuisibles spécifiques.
Exemples :
- Guêpes parasitoïdes (Braconidae, Ichneumonidae, Chalcididae) : Ces guêpes constituent un groupe diversifié de parasitoïdes qui attaquent un large éventail d'insectes nuisibles, notamment les pucerons, les chenilles, les aleurodes et les cochenilles. Elles sont largement utilisées dans les programmes de lutte biologique en agriculture et en sylviculture. Par exemple, au Brésil, les guêpes parasitoïdes sont utilisées pour lutter contre le foreur de la canne à sucre, un ravageur majeur des cultures de canne à sucre.
- Mouches tachinaires (Tachinidae) : Ces mouches sont des parasitoïdes de chenilles, de coléoptères et d'autres insectes nuisibles. Ce sont des ennemis naturels importants dans de nombreux écosystèmes et peuvent contribuer de manière significative à la lutte contre les ravageurs. En Chine, les mouches tachinaires sont utilisées pour contrôler la pyrale du maïs asiatique, un ravageur destructeur des cultures de maïs.
- Guêpes Trichogramma (Trichogrammatidae) : Ces minuscules guêpes sont des parasitoïdes d'œufs qui attaquent les œufs de diverses espèces de papillons de nuit. Elles sont produites en masse et lâchées dans les champs agricoles pour lutter contre des ravageurs tels que le carpocapse des pommes, le ver de l'épi du maïs et le ver de la tomate. Les guêpes Trichogramma sont largement utilisées dans les programmes de GIR dans de nombreux pays, dont les États-Unis, le Canada et l'Europe.
Pathogènes
Les pathogènes sont des micro-organismes, tels que des bactéries, des champignons, des virus et des nématodes, qui provoquent des maladies chez les insectes. Ils peuvent être utilisés comme biopesticides pour contrôler les populations de nuisibles.
Exemples :
- Bacillus thuringiensis (Bt) : Le Bt est une bactérie qui produit des toxines mortelles pour certains insectes nuisibles, en particulier les chenilles, les coléoptères et les mouches. Le Bt est largement utilisé comme biopesticide en agriculture, en sylviculture et pour le contrôle des moustiques. Différentes souches de Bt sont efficaces contre différents groupes d'insectes. Le Bt est utilisé dans le monde entier, y compris dans les pays en développement où l'accès aux pesticides chimiques peut être limité.
- Beauveria bassiana : Ce champignon infecte un large éventail d'insectes nuisibles, y compris les pucerons, les aleurodes, les thrips et les coléoptères. Il est utilisé comme biopesticide en agriculture, en horticulture et en sylviculture. Le Beauveria bassiana est utilisé dans diverses parties du monde, y compris en Afrique, pour lutter contre les nuisibles dans des cultures comme le café et les légumes.
- Nématodes entomopathogènes (Steinernematidae, Heterorhabditidae) : Ces nématodes sont des vers microscopiques qui parasitent les insectes. Ils sont utilisés pour contrôler les ravageurs du sol, tels que les larves de hanneton, les charançons et les vers gris. Les nématodes entomopathogènes sont utilisés dans la gestion des gazons, l'horticulture et l'agriculture dans de nombreuses régions, y compris en Europe et en Amérique du Nord.
- Virus d'insectes (Baculovirus) : Ces virus sont très spécifiques à certains insectes nuisibles, en particulier les chenilles. Ils sont utilisés comme biopesticides en agriculture et en sylviculture. Les baculovirus sont considérés comme respectueux de l'environnement car ils ne nuisent pas aux insectes utiles ou à d'autres organismes.
Compétiteurs
Les compétiteurs sont des organismes qui rivalisent avec les nuisibles pour les ressources, telles que la nourriture, l'eau ou l'espace. En surpassant les nuisibles, ils peuvent réduire leurs populations.
Exemples :
- Cultures de couverture supprimant les mauvaises herbes : Les cultures de couverture peuvent concurrencer les mauvaises herbes pour les ressources, réduisant ainsi les populations de mauvaises herbes dans les champs agricoles. Elles peuvent également améliorer la santé du sol et réduire l'érosion. Par exemple, en Amérique du Sud, les cultures de couverture sont utilisées pour supprimer les mauvaises herbes dans les systèmes de production de soja et de maïs.
- Micro-organismes antagonistes : Certains micro-organismes peuvent inhiber la croissance ou l'activité des agents pathogènes des plantes, protégeant ainsi les plantes des maladies. Ces micro-organismes peuvent être utilisés comme agents de lutte biologique en agriculture et en horticulture.
- Technique de l'insecte stérile (TIS) : Cette technique consiste à libérer des insectes mâles stérilisés dans l'environnement. Les mâles stériles rivalisent avec les mâles fertiles pour s'accoupler, réduisant ainsi le succès reproducteur de la population de nuisibles. La TIS a été utilisée avec succès pour contrôler les mouches des fruits, les moustiques et d'autres insectes nuisibles dans diverses parties du monde.
Méthodes de mise en œuvre de la lutte biologique
La mise en œuvre de la lutte biologique nécessite une approche stratégique, tenant compte du nuisible, de la culture et de l'environnement spécifiques. Les méthodes suivantes sont couramment utilisées :
Lutte biologique par conservation
La lutte biologique par conservation consiste à modifier l'environnement pour améliorer la survie, la reproduction et l'efficacité des ennemis naturels existants. Cela peut être réalisé par diverses pratiques :
- Fournir des sources de nourriture : Planter des plantes à fleurs qui fournissent du nectar et du pollen pour les insectes utiles. Par exemple, planter des fleurs sauvages près des champs de culture peut attirer les coccinelles, les chrysopes et les guêpes parasitoïdes, leur fournissant nourriture et abri. Au Royaume-Uni, les agriculteurs sont encouragés à planter des haies et des bandes fleuries pour soutenir les insectes utiles.
- Fournir un abri : Créer des habitats qui offrent un abri aux ennemis naturels, comme des bandes à coléoptères ou des haies. Les bandes à coléoptères sont des bandes de terre surélevées plantées d'herbes et de fleurs sauvages, offrant un habitat d'hivernage pour les carabes et autres insectes utiles.
- Réduire l'utilisation de pesticides : Minimiser l'utilisation de pesticides à large spectre qui peuvent nuire aux insectes utiles. Des pesticides sélectifs ou des biopesticides devraient être utilisés à la place.
- Rotation des cultures : La rotation des cultures peut perturber les cycles de vie des nuisibles et créer un environnement plus diversifié qui soutient les ennemis naturels.
- Agriculture sans labour : La réduction du travail du sol peut préserver la structure du sol et fournir un habitat pour les organismes bénéfiques du sol.
Lutte biologique par augmentation
La lutte biologique par augmentation consiste à compléter les populations d'ennemis naturels existantes en libérant des individus supplémentaires. Cela peut se faire de deux manières :
- Lâcher inoculatif : Libérer un petit nombre d'ennemis naturels au début de la saison pour établir une population auto-entretenue. Cette approche convient aux nuisibles présents à de faibles niveaux ou dont l'arrivée est prévue plus tard dans la saison.
- Lâcher inondatif : Libérer un grand nombre d'ennemis naturels pour obtenir un contrôle rapide des nuisibles. Cette approche convient aux nuisibles présents à des niveaux élevés ou causant des dommages importants.
L'augmentation peut se faire en achetant des agents de biocontrôle disponibles dans le commerce auprès d'insectariums et en les libérant dans la zone cible. Une identification correcte du nuisible et la sélection de l'ennemi naturel approprié sont cruciales pour le succès. De plus, le suivi des populations de nuisibles et d'ennemis naturels est essentiel pour déterminer le moment et la fréquence des lâchers.
Importation (Lutte biologique classique)
L'importation, ou lutte biologique classique, consiste à introduire des ennemis naturels de la région d'origine du nuisible dans une nouvelle zone où le nuisible s'est établi sans ses contrôles naturels. Cette approche est généralement utilisée pour les nuisibles exotiques qui sont devenus envahissants et causent des dommages écologiques ou économiques importants.
L'importation nécessite des recherches approfondies pour identifier des ennemis naturels appropriés qui sont efficaces contre le nuisible cible et ne représentent pas une menace pour les organismes non ciblés. Avant leur libération, les ennemis naturels sont généralement soumis à une quarantaine et à des tests rigoureux pour garantir leur sécurité et leur efficacité. Ce processus implique souvent une collaboration entre chercheurs, agences de réglementation et organisations internationales.
Exemple : L'introduction de la coccinelle vedalia (Rodolia cardinalis) pour contrôler la cochenille australienne (Icerya purchasi) dans les vergers d'agrumes de Californie à la fin du 19e siècle est l'un des exemples les plus réussis de lutte biologique classique. La coccinelle vedalia, un prédateur de la cochenille australienne, a été importée d'Australie et a rapidement maîtrisé le ravageur, sauvant ainsi l'industrie californienne des agrumes.
Avantages de la lutte biologique
La lutte biologique offre de nombreux avantages par rapport aux méthodes de lutte chimique conventionnelles :
- Durabilité environnementale : Réduit la dépendance aux pesticides de synthèse, minimisant la pollution environnementale et protégeant les organismes utiles.
- Santé et sécurité humaines : Réduit l'exposition aux produits chimiques toxiques, favorisant une production alimentaire plus sûre et des environnements plus sains.
- Lutte antiparasitaire à long terme : Fournit une lutte antiparasitaire durable en établissant des populations d'ennemis naturels auto-régulées.
- Réduction de la résistance des nuisibles : Minimise le développement de la résistance des nuisibles aux pesticides, un problème courant avec les méthodes de lutte chimique.
- Rapport coût-efficacité : Peut être plus rentable que la lutte chimique à long terme, car les ennemis naturels peuvent fournir une lutte antiparasitaire continue sans applications répétées.
- Amélioration de la santé des écosystèmes : Soutient la biodiversité et améliore la santé des écosystèmes en favorisant les processus écologiques naturels.
Défis et limites de la lutte biologique
Bien que la lutte biologique offre de nombreux avantages, elle présente également certains défis et limitations :
- Spécificité : Certains ennemis naturels sont très spécifiques à certains nuisibles, ce qui limite leur efficacité contre un large éventail de ravageurs.
- Action lente : La lutte biologique peut être plus lente à produire des résultats par rapport à la lutte chimique, nécessitant de la patience et un suivi attentif.
- Facteurs environnementaux : L'efficacité de la lutte biologique peut être influencée par des facteurs environnementaux tels que la température, l'humidité et la disponibilité de l'habitat.
- Complexité : La mise en œuvre de la lutte biologique nécessite une compréhension approfondie de la biologie des nuisibles, de la biologie des ennemis naturels et des interactions écologiques.
- Coût : Le coût initial d'achat et de lâcher d'ennemis naturels peut être plus élevé que le coût des pesticides chimiques.
- Potentiel d'effets non ciblés : Dans de rares cas, les ennemis naturels introduits peuvent nuire à des organismes non ciblés ou perturber les écosystèmes.
Gestion Intégrée des Ravageurs (GIR)
La lutte biologique est plus efficace lorsqu'elle est intégrée dans un programme complet de Gestion Intégrée des Ravageurs (GIR). La GIR est une approche holistique de la gestion des ravageurs qui combine plusieurs stratégies pour minimiser les dommages causés par les nuisibles tout en réduisant les risques environnementaux. Les stratégies de GIR comprennent :
- Surveillance : Surveiller régulièrement les populations de nuisibles et d'ennemis naturels pour évaluer la pression des ravageurs et déterminer la nécessité d'une intervention.
- Prévention : Mettre en œuvre des mesures préventives pour réduire les problèmes de nuisibles, telles que la rotation des cultures, l'assainissement et les variétés résistantes.
- Lutte biologique : Utiliser les ennemis naturels pour supprimer les populations de nuisibles.
- Pratiques culturales : Employer des pratiques culturales telles qu'une irrigation, une fertilisation et un désherbage appropriés pour promouvoir la santé des plantes et réduire leur sensibilité aux nuisibles.
- Lutte chimique : N'utiliser les pesticides que lorsque c'est nécessaire et en sélectionnant les options les plus sélectives et les moins toxiques.
La GIR met l'accent sur un processus de prise de décision qui tient compte des facteurs économiques, environnementaux et sociaux. En intégrant plusieurs stratégies, la GIR peut parvenir à une lutte durable contre les ravageurs tout en minimisant les impacts négatifs sur l'environnement et la santé humaine. Les programmes de GIR sont de plus en plus adoptés dans l'agriculture, l'horticulture, la sylviculture et la gestion des nuisibles en milieu urbain dans le monde entier.
Études de cas de lutte biologique réussie
De nombreux exemples réussis de lutte biologique démontrent son efficacité et son potentiel :
- Contrôle de la cochenille australienne en Californie : Comme mentionné précédemment, l'introduction de la coccinelle vedalia pour contrôler la cochenille australienne dans les vergers d'agrumes de Californie est un exemple classique de lutte biologique classique réussie.
- Contrôle de la cochenille du manioc en Afrique : L'introduction de la guêpe parasitoïde Anagyrus lopezi pour contrôler la cochenille du manioc (Phenacoccus manihoti) en Afrique est une autre réussite notable. La cochenille du manioc était un ravageur majeur du manioc, une culture vivrière de base pour des millions de personnes en Afrique. L'introduction de la guêpe parasitoïde a permis de maîtriser la cochenille, augmentant considérablement les rendements de manioc et améliorant la sécurité alimentaire.
- Contrôle de la jacinthe d'eau dans les écosystèmes aquatiques : La jacinthe d'eau (Eichhornia crassipes) est une plante aquatique envahissante qui peut obstruer les cours d'eau, perturber la navigation et nuire aux écosystèmes aquatiques. Des agents de lutte biologique, tels que les charançons Neochetina eichhorniae et Neochetina bruchi, ont été utilisés avec succès pour contrôler la jacinthe d'eau dans de nombreuses régions du monde, notamment aux États-Unis, en Australie et en Afrique.
- Contrôle de la teigne des crucifères dans les cultures de crucifères : La teigne des crucifères (Plutella xylostella) est un ravageur majeur des cultures de crucifères, telles que le chou, le brocoli et le chou-fleur. Des agents de lutte biologique, tels que la guêpe parasitoïde Diadegma semiclausum et la bactérie Bacillus thuringiensis, ont été utilisés efficacement pour contrôler la teigne des crucifères dans de nombreux pays.
L'avenir de la lutte biologique
La lutte biologique est appelée à jouer un rôle de plus en plus important dans l'agriculture durable et la protection de l'environnement à l'avenir. Les progrès de la recherche, de la technologie et des politiques stimulent la croissance et l'adoption des méthodes de lutte biologique dans le monde entier.
Tendances clés de la lutte biologique :
- Augmentation de la recherche et du développement : La recherche continue se concentre sur la découverte de nouveaux ennemis naturels, le développement de biopesticides plus efficaces et l'amélioration de la compréhension des interactions écologiques.
- Amélioration de la production et de la formulation : Les progrès des technologies de production et de formulation rendent les agents de biocontrôle plus accessibles, abordables et efficaces.
- Systèmes de distribution améliorés : De nouveaux systèmes de distribution, tels que les drones et les technologies de l'agriculture de précision, améliorent l'application des agents de biocontrôle dans les champs agricoles.
- Intégration accrue avec la GIR : Les programmes de GIR intègrent de plus en plus la lutte biologique comme un élément clé, conduisant à des stratégies de gestion des ravageurs plus durables et efficaces.
- Soutien politique et réglementation : Les gouvernements et les agences de réglementation apportent un soutien accru à la lutte biologique par le biais de financements, d'incitations et de processus d'enregistrement simplifiés.
- Sensibilisation et éducation du public : Une sensibilisation et une éducation accrues du public stimulent la demande de pratiques de gestion des nuisibles plus sûres et plus durables.
Conclusion
La lutte biologique offre une voie prometteuse vers une approche plus durable et respectueuse de l'environnement de la gestion des nuisibles. En exploitant la puissance de la nature, nous pouvons réduire notre dépendance aux pesticides de synthèse, protéger la santé humaine et préserver la santé de nos écosystèmes. Bien que des défis subsistent, la recherche continue, les avancées technologiques et le soutien politique ouvrent la voie à une plus grande adoption et efficacité des méthodes de lutte biologique. Alors que nous nous dirigeons vers un avenir plus durable, la lutte biologique jouera sans aucun doute un rôle crucial pour assurer la sécurité alimentaire, protéger la biodiversité et créer des environnements plus sains pour tous.
Ressources pour en savoir plus
- The International Biocontrol Manufacturers Association (IBMA) : https://www.ibma-global.org/
- Association of Natural Biocontrol Producers (ANBP) : https://anbp.org/
- BioControl Journal : https://www.springer.com/journal/10526
- Votre chambre d'agriculture locale ou le département d'entomologie de votre université.